Day 50 : There will be blood

En ce jour de gloire, nous, Français, avons vaillamment défendu nos couleurs face à une horde de Britanniques sanguinaires. Nous avons farouchement combattus, perdus une bataille mais au final, nous avons reporté la guerre ! (enfin, je crois ^o) )
Bon, quelques explications s'imposent. Ce 30 mai, nous fêtions donc les 21 ans de Karley (la colloc' de Souf).
Était donc organisée une partie de paintball en forêt. Rendez-vous 8h (levé 7h (argghhhh!!!)) On arrive sur un parking, plusieurs voitures arrivent aussi au fur et à mesure. vers 9h, deux camionettes arrivent, des anglais en traillis façon millice paramilitaire descendent, comptent les candidats au massacre puis nous conduisent sur le site. Petit coup de flip, nos instructeurs séparent les filles des garçons.
Ceux-ci finissent entassés dans un camion sans siège ni fenêtres et c'est parti pour un voyage dans le noir quasi totale. Bon, ensuite, paintball 'classique'.
On arrive dans des baraques construitent un peu à l'arrache, choix des combis, des gants, brassards de couleur puis 6 parties de 20 minutes avec différentes cituations de jeu : libération d'otages x2 (0-0), attaque camp contre camp avec une cible à abattre (b=1 r=0 ^^), assault d'un convoi de camions x2 (b=3 r=2 ou 3, je sais plus) et le meilleur pour la fin : un 'Capture the Flag' où les vieux réflexes de Quake III me sont revenus très vite (score inconnu mais proche de 0-0 ^^).
Enfin bref, bien sympa, mais bien crevant aussi. Ce fut relativement tendu de tenir 6 parties avec 200 balles (+ les quelques intactes retrouvées par-terre). A noter quelques bleus pour certains, quelques headshots (aïe o_<*) mais aussi quelques tirs bien placés malgrés un équipement assez moyen et des trajectoires fantaisistes. Bref, une journée bien sympa. Le soir, petit gouter d'anniversaire avec un gateau fait nous-même (enfin surtout Max) et quasiment sans matériel (ni fouet, ni verre-doseur, ni moule et évidement ni batteur à oeuf). Première fois que je battais des blancs à la fourchette et à la cuillère ... Grand moment ^^' Le résultat était au final assez satisfaisant, avec une sorte de brownie moelleux et plutôt sucré ^^. Comme on dit, c'est l'intention qui compte ! :p

Day 46 : Paparazzi

Le premier album est plein ! (Déjà près de 500 photos)
Erf, c'est pas grave, j'en ouvre un second. Pensez à consulter les deux ;) Les photos sont toujours plus ou moins classées par ordre chronologiques, donc forcément, le second album va se remplir petit à petit ^^.
Le premier album est toujours dispo ici.
Le second est consultable là (ou à droite ;) ).
Ou sinon, la galerie entière ;).
Voilà !
Sinon, on organise une collecte d'aspirine et de paracétamol. Avec le temps de ce week-end, c'était à prévoir : Vague de chaleur (on a dépassé les 20 degrés, youhou !) entrecoupée de vents et courts épisodes de pluie.
En cadeau bonus, une photo retravaillée prise au musée des Beatles. Celle-ci montre le groupe avant l'arrivée de Ringo Star.

Day 45 : Rats des villes / Rats des champs (part one)

Week end entre français un peu particulier car on s'est retrouvé à 10 dans l'appart' ^^. Dans leur folle tournée de l'Angleterre, nos cher collègues d'Huddersfield sont donc passés par Liverpool nous faire un petit coucou. Et ils ne sont pas venu seuls, puisque ce week-end, nous avons eu droit à un super soleil, à très peu de vent (chose rare) et donc à des températures fort agréables.
Nous avons donc accueillit dans nos murs Maxime, Senthuran et Julien pour leur faire découvrir la vie locale, l'air de la mer, le bourdonnement de la ville...
Au programme du samedi soir : courses, soldes, faritas party puis concert de Joe Driscoll au Django. Et oui, souvenez-vous, Joe Driscoll, le mec qui joue tout seul en boucle et qui change de cordes à l'arrache pendant ses morceaux. Ambiance assurée...
Journée du dimanche baignée de soleil. Balade à Liverpool One, baignade des pieds puis petit tour sur les docks. S'en suit un pausage sur pelouse massif au soleil à regarder passer les anglais. Puis retour à la maison et pizza party (oui, on est dix, faire la bouffe devient un peu fastidieux ^^').
Soirée haute en couleur ce dimanche soir. Oui, car ce lundi est férié, donc les gens sortent volontier. Une ambiance euphorique dans le centre-ville, les barmaids étaient plus cuits que nous, ça devient vraiment compliqué de passer une commande en anglais dans ces conditions, déjà que la musique à fond handicappe pas mal ^^'. Sinon, la sortie au grand air a permis à certains de faire un peu d'exercice, on a eu droit à notre Big Show. Pour d'autres, c'était rattrapage accéléré de cours de langue vivante, avec une leçon d'une heure avec prof particulier (particulière ? tiens, ça se dit, non ? :p).

Sinon, nous avons croisé ... allez, devinez ...

Vous le reconnaissez ?

Et oui !!! C'est lui !!!

Comme quoi, ils laissent rentrer n'importe qui, dans les clubs u_u.

Enfin bref.

Lendemain mode "musée" car la météo prévoie quelques ondées (en fait, on les attend encore). Avec les musicos' d'Huddersfield, l'étape imposée est donc le musée des Beatles. Musée très sympa qui retrace l'histoire du groupe de la formation des 3 adolescent de 15 ans à peine au divorce de 1970 et le départ de Paul, en passant par la quête du batteur idéal, puis l'enregistrement des tubes ....
S'en est suivi une petite séance d'impro avec Max R au uculélé, Max O au tambourin, les autres aux percus et moi sur une planche à savon (ça faisait un moment que je voulais tester ^^'). Passage obligé à la boutique puis retour à la maison.
L'heure du départ pour nos campagnards arrive vite, il est 19h et il est temps de nous dire au revoir.

Day 40 : La grande évasion

Alerte ! Des anglais quittent la résidence ! Bloquez les portes !
Oui, la plupart des anglais a finit ses examens donc beaucoup commencent à partir de la résidence. Ça se vide pas mal. (snif)
On arrive à profiter un peu de la situation car chaque départ est synonyme d'un nettoyage total de l'appartement. Et les anglais ont une technique radicale, ils jettent tout ce qu'ils ne peuvent rapporter chez eux, que ce soit usagé ou non. Mardi matin, nous avons donc eu la surprise de tomber sur deux matelas à coté de notre porte. Prévoyant d'héberger nos collègues campagnards, nous avons donc sauté sur l'occasion de leur offrir un couchage décent. Voilà donc pourquoi nous avons depuis ces deux matelas dans le couloir. A part ça, rien de très neuf, nous continuons tous nos recherches respectives.
Pour une fois, nous avons depuis ce week end une vraie météo 'typique' avec une pluie fine de temps en temps et un ciel bien nuageux.
Ce soir, nous retournons au cinéma, voir un petit film en VO, Night at the Museum 2. La principale motivation du groupe réside dans la présence à l'écran du 'grand' Alain Chabat.
Petits commentaires du film dans le prochain post ;)

Day 33 : C'est l'histoire de quatre mecs ...

C'est l'histoire de quatre mecs qui ont vu Slowhand ...

Dans notre studio, travaillent deux techniciens dingues de musique, Tony et Tony. L'un des Tony nous a innocemment parlé d'un gros concert le 13 mai (tiens, c'était aujourd'hui.).
Raaah, ça me bottait bien d'y aller, mais bon, un petit tour sur internet m'appris que la place de base est à 55£ et surtout qu'il n'en reste plus beaucoup :/
Tant pis, on laisse couler, on verra.
Mercredi aprem, petite sieste. 17h30, le concert est dans deux heures. Et si on y allait, juste pour voir. Allez, 18h je motive Max qui a un peu la flem : "Tu verras, on y va pour rien, on va pas pouvoir rentrer." De toute façon, ça coute rien d'y aller (enfin, pour nous ^^) et puis ça me fera sortir un peu de l'appart' et du studio. Charles vient aussi, pour voir.
Nous arrivons vers 18h30 à l'echo arena. Les gens rentrent progressivement. La caisse ne vent évidemment pas de places. Nous repérons juste un mec qui vend des places à 62£ (argh! trop cher pour nous).
Nous commençons à faire demi-tour, déçus, si près du but ! Nous attendons quand même Souf qui arrive à la boure (comme d'hab ^^) et en taxi. Un mec louche nous tourne autour en couinant "tickets ! tickets !".
18H50, Soufiane n'est toujours pas arrivé, nous demandons au mec louche combien il vend ses tickets. Il les a acheté à 55£, il les vend à 55. Nous lui expliquons que nous en voulons bien trois, puis quatre mais que nous n'avons pas d'argent. Il descend à 45£ (oit 10£ de gagné ^^). Nous faisons rapidement les comptes, nous n'avons pas assez (argh!!! bis). Je lance sans conviction "Forty ?", le mec louche me dis ok. Il me passe les tickets pendant que nous préparons la monnaie et nous conseille de nous dispercer un peu. Et oui, la police tourne, et elle aime pas trop la vente au black. Notre cher vendeur se fais d'ailleurs accrocher, Souf n'est toujours pas arrivé et j'ai les tickets dans la poche. Une idée subite me viens "On cour ?". Non, nous attendons que Souf paye sa place, puis de toute façon, le pote du mec louche a l'air plutôt enrobé et déterminé à avoir son fric.
19h05 : Ca y est, Soufiane a payé, j'ai toujours les tickets. Nous en avons pour 160£ au lieux de 220£, nous économisons donc plus d'une place ^^. Nous rentrons sans emcombre dans l'arena, enfin sauf pour Soufiane qui a eu droit à un petit contrôle. Nous prennons nos aises, passage à la boutique, à la cafet' et on cherche nos sièges. Petite déception : c'est un genre de palais omnisport, la salle est gigantesque et vide, l'accoustique est désastreuse et on voit pas grand chose (mais bon, au prix où on est rentré, c'est un détail).
19h35 Nous avons droit à une première partie très très moyenne de petits rockeurs.
20h30 Les lumières s'étteignent, et là ...
C'EST ENOOOORRRRRMMMEE !!!
Eric Clapton commence ses premiers acords, tranquil et c'est parti pour quasiment deux heures de concert. Clapton, ok, mais le monsieur sait bien s'entourer. Il daigne laisser quelques solos au second guitariste qui se défend bien. A noter aussi un pianiste plus tout jeune non plus mais aux mains toujours alertes qui se paye plusieurs solos démens. Aux synthés on trouve un noir talentueux qui vit litéralement sa musique et nous offre quelques solos de "guitare" aux claviers. Pour le reste, la base, un bassiste et un bon batteur plus deux choristes qui bougent les bras et tout.
Du point de vue musique, des classiques avec Layla en accoustique, I shot the Sherif, Over the Rainbow, Cocaine ...
Bref, un très bon, concert.
Quelques vidéos sont dispos dans l'album ;)

Day 30 : Lazy days ...

Notre premier mois ici.
Petit week end tranquille. On vient de passer une semaine complète sans aucune sortie nocturne, et ça nous motive à peine pour sortir. Le film "les Joueurs" a fait des émules et nos soirées sorties se sont transformées en soirées poker.
Rien de très extraordinaire à signaler, donc.

A noter que la sauce carbonara ne doit pas être préchauffée à la poêle à fond, parce que sinon, ça tourne en omelette à la crème.
A noter aussi, Charles s'est trouvé un French Camembert Tesco à peu près mangeable. Bon, c'est pas du camembert, mais presque ! ^^.
Et comme vous pouvez le remarquer, j'ai enfin un...
SAC ASPIRATEUR !!!
après une semaine de cohabitation avec Henry, j'ai enfin pu le passer dans ma piaule. Surprise de taille (et c'est le cas de le dire) le tube qui sert d'extension au manche n'est plus là, on a donc un modèle d'aspirateur pour nain, ce qui est chouette super géniale pour le dos (ou les genoux, au choix). Mais bon, c'est passé, rendez-vous le mois prochain ^^.

Minute info stage (et oui, en plus, on travaille, étonnant, non ?) : Je penche dangereusement vers un VCO à base de MAX2622 pour pouvoir faire mumuse autour de 880MHz. Reste à savoir comment implémenter le reste et jeter un œil sur le démodulateur (yepeee).

Day 24 : I'll be back !

Hier, c'est mené une bataille épique, et ôh combien désagréable (entre autre à cause de mon allergie à la poussière) entre Henry l'aspirateur et moi. Oui car, il faut bien passer l'aspirateur de temps en temps et je suis l'un des derniers à avoir cédé à la folie ménagère.
D'anciennes légendes orientales nous rapportent que depuis la nuit des temps, et jusqu'à aujourd'hui, l'utilisation de l'aspirateur s'accompagne d'une fort désagréable odeur d'origine inconnue.
L'idée m'est donc venue de vérifier les entrailles de la bête, en particulier l'état du sac à poussière.
Prévoyant, je commence par checker mon suit (oui, je suis bilingue, aussi ...).
Arrive alors l'exploration de la partie cachée de Henry. Et là, surprise ! Je tombe nez-à-nez avec le filtre, d'un diamètre équivalent à celui de notre cher candidat à la trépanation et surtout, recouvert sur la face épisodique d'une épaisse couche de poussière compacte. Okay. Restons calme. J'entame alors un nettoyage au gant de tout le filtre dans le premier sac plastique venu. Mince, il est percé ... bon, disons avec un deuxième sac plastique en renfort. Une demi-heure et un filtre à peu près présentable plus tard, viens le tour du sac à poussière, objet de ma quête désespérée dans les tréfonds de l'appareil. Deuxième surprise ! Là où est sensé se situer un sac en carton, rond, plein à la limite, il n'y avait plus qu'une boule informe de papier déchiré et de poussière noirâtre et toujours aussi compacte. Dire que certains s'étonnaient de l'odeur et que tout le monde s'est servi du pauvre Henry sans même s'inquiéter d'un éventuel problème de sac.
Ça, pour regarder la saison 3 de Dr House, ils sont forts, mais pourposer un diagnostique, y' plus personne !
Bon, bref, le problème se règle à coup de troisième sac plastique et d'aspi dans l'évier à coup de Paic Lemon.
Se pose alors la question à 1000£ : Ou trouver un autre sac ? Nous sommes lundi, ici c'est férié, tout est fermé. Bon, tant-pis, malchance ou simple hasard je ne passerai pas l'aspirateur ce jour, j'attendrai demain.

...

Mais attendez, on est demain ! Aujourd'hui, mardi, petite journée de travaille à JMU, je rentre plein d'entrain et me dirige directement à la réception, lieu mythique hébergeant le saint-sac-à-poussière. Devinez ...
Troisième surprise : il n'y a ... PLUS DE SACS !
Damned, je ne peux donc toujours pas utiliser Henry. Mais je ne perd pas espoire. Aujourd'hui, j'ai peut-être perdu une bataille, mais je n'ai pas encore perdu la guerre !

Day 22 : Back to the Origins

C'est le week-end !
Au programme de notre samedi soir : cinéma !
Et oui, l'anglais peut aussi se travailler en passant deux heures dans une salle obscure.
Je suis donc allé voir Wolverine avec Souf, Helène (cf posts précédents) et Sara, une de ses amies.
Premier choc : comme partout ici, tout est filmé ! Des caméras filment les spectateurs pendant la projection. (C'est ouf, j'imagine les vidéos :p)
Deuxième choc : on est placé ! Chaque siège est numéroté et un ouvreur attend les spectateurs pour les amener à leur siège, DANS UN CINEMA.
Bon, assez discuté sur les salles, parlons un peu du film.
Franchement, c'est beau ^^.
Hugh Jackman, toujours à la hauteur du rôle du mutant solitaire le plus charismatique de l'univers x-men. Sa fiancée tout à fait délicieuse. Un Gambit envoutant et ténébreux à souhait. Un Stryker très différent du 2ème volet, plus imposant, dynamique. Un Scott Summers très convaincant malgré son jeune age. Notons la présence dans la distribution du malicieux Dominic Monaghan et du chanteur nouvellement acteur Will.I.Am. Et enfin, le légendaire [spoiler :) ] qui a donc quitté son siège d' university chancelor d'Huddersfield pour faire une apparition magistrale et évidement nécessaire à la fin du film. (apparition d'une dizaine de secondes, mais qui fût très forte en émotion ... pire que pendant l'amphi de présentation d'Huddersfield xD)
Ca, c'est pour la partie casting.
Au niveau réalisation, c'est un blockbuster américain qui surf sur le succès des trois films précédents. Beaucoup de scènes d'action, de combat, et ça frappe, et ça rebondit sur tous les murs, et ça grimpe, et ça saute, et ça change de griffes, et y'a des méchants très méchants, des gentils-méchants, des méchants moins méchants.
On connait la recette, mais on en redemande ^^.
Ce film est un excellent hommage au personnage de Wolverine, il n'est pas noyé au milieux des autres mutants, on sent une réelle affection du réalisateur pour les x-men.
Après, on peut juger qu'il en fait un peu "trop". Soit, mais en même temps, on va le voir pour ça ^^'. J'ai eu personnellement très peur en voyant les premiers sauts du fauve. Ca sent le filin-harnais ...
Petit détail, Wolverine sort et rétracte ses griffe à volonté, peinard, durant tout le film et dans différentes situations. Si je ne m'abuse, c'est en contradiction avec le personnage décrit dans les autres films (et dans les comics) qui se déchire les bras à chaque sortie des griffounettes et qui n'évite l'hémorragie que grâce à son pouvoir régénérateur.
A noter : le générique de début est assez exceptionnel. (pour citer du Charles) On y voit les deux frangins au cœur des différentes guerres qui ont bouleversé l'Amérique et le monde depuis la moitié du 19° jusqu'au massacre du Viet-Nâm.
A noter 2 : J'ai pas vu Stan Lee !!! Et pourtant, j'ai fais gaffe u_u. Une raison de plus pour le revoir en France.
A noter 3 : J'ai lu que la Fox avait sorti plusieurs versions du film avec des fins alternatives ... Fake ? A vérifier ...